L’interaction quotidienne des étudiants et étudiantes, leurs habillements, dessins et outils à l’École de Design en 2010-2011, font partie intégrante de la culture actuelle à Montréal.
Comme Nicole l’interprète, ces gestes et artefacts constituent un paysage culturel. Avec sa caméra, elle veut saisir l’interaction entre professeurs et étudiants, au travail, ensemble. Son but, presque son obsession, est de laisser pour la postérité des traces de changement culturel, des balises du temps qui passe. Les gens qui transforment les gens est aussi significatif pour Nicole que les paysages physiques, délibérément transformés par les gens, ce qui est la définition habituelle du paysage culturel.